De plus en plus nombreux sont les salariés qui déclarent subir un burn-out. Certes, la crise sanitaire, selon de nombreux avis, a accéléré le phénomène. Toutefois, à elle seule, la crise ne justifie pas le bilan qui s’alourdit progressivement.
La population féminine est plus touchée par le burn-out. Quant aux hommes, ils représentent 33% des cas déclarés. Rappelons que le burn-out est depuis longtemps défini par l’Organisation mondiale de la santé. Dans ses termes, il s’agit d’un sentiment de fatigue intense, de perte de contrôle et d’incapacité à aboutir à des résultats probants et concrets au travail.
Cet épuisement professionnel, nouveau mal du siècle, découle souvent du stress chronique lié au travail se transformant progressivement en dépression.
Les causes profondes sont multiples et cumulables : la fatigue, le sentiment d’inutilité ou d’échec auquel on peut ajouter la difficulté à se concentrer.
Voici, de façon concrètes, les symptômes alarmants :
- Une grosse fatigue qui s’installe et qui dure ;
- Une absence profonde de motivation ;
- Des problèmes de digestion ;
- De l’anxiété ou du stress ;
- Une volonté de s’isoler ;
- Un sentiment de dépassement ponctué ou non par des insomnies ;
- De l’irritabilité.
Vous semblez identifier certains des symptômes. Que faire ? Parlez-en autour de vous, confiez votre état à votre médecin généraliste qui vous connaît et qui vous suit. Contactez également votre médecin du travail. Avant de sombrer dans la dépression, prenez du recul, faites le point sur ce qui compte réellement pour vous. Si votre situation professionnelle vous semble sans issue, envisagez le changement d’entreprise de façon simple et radicale. Le mot d’ordre est de ne pas rester passif face à un burn-out.